Certains communs sont utilisés par des spécialistes (Jupyter - lien externe), d'autres par un public très large (Wikipedia - lien externe). Dans le cadre de Conviviel, il semble pertinent de traiter en priorité les communs adressant un public large.
Certains communs sont des clones de logiciels privatifs et d'autres sont originaux (non clones). Cette originalité peut venir d'une réponse à un besoin non adressé, ou d'une approche originale d'un besoin déjà adressé. Dans le cadre de Conviviel, il semble particulièrement pertinent de traiter les communs originaux, comme expliqué dans le manifeste. Le travail de design sur des clones est peut-être un peu moins utile mais il est probablement plus facile.
Certains projets de ressources ouvertes ne sont pas libres pour autant (OpenDesk - lien externe). Dans le cadre de Conviviel, il semble pertinent de travailler plutôt sur les solutions libres.
La question de la délimitation précise des communs numériques est un sujet délicat. À partir de quelle taille de communauté un logiciel libre est-il un commun ? Cette communauté inclut-elle les personnes utilisatrices, ou juste les personnes contributrices ? S'agit-il de communs de connaissances ou de communs outils ? Le commun est-il l'ensemble (tous les logiciels libres, les libristes, les règles du libre), l'unité (un logiciel, ses contributeurs et contributrices, ses règles de contribution) ou la partie (une brique spécifique, ses contributeurs et contributrices, ses règles de contribution) ? Conviviel ne cherche pas à trancher ces questions, mais vise à améliorer la convivialité de l'ensemble des projets. L'intention est pragmatique et politique, plus que scientifique.